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Recadrer un salarié sans devenir le patron que tout le monde déteste

  • Photo du rédacteur: Véronique Callens
    Véronique Callens
  • 7 sept.
  • 2 min de lecture

Fixer un cadre, c’est ton job. Le problème, c’est que dans une petite équipe, chaque remarque peut passer pour une attaque personnelle. Résultat : beaucoup de dirigeants évitent le recadrage… ou au contraire explosent quand c’est trop tard. Dans les deux cas, ils perdent leur crédibilité. Alors, comment garder ton autorité sans jouer au petit chef ?

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1. Le réflexe à oublier : recadrer un salarié au feeling

Tu connais la scène : tu supportes un retard, un soupir, une remarque déplacée. Puis un jour, tu craques et tu balances tout. Problème : ce n’est plus un recadrage, c’est une engueulade. Et là, tu passes pour un tyran.

Ce qu’il faut retenir : recadrer, ce n’est pas vider ton sac. C’est rappeler la règle, calmement, au bon moment.

2. La méthode simple : les 3 phrases

Quand tu dois recadrer, retiens ça : court, factuel, sans jugement.

  • Fait : « Tu es arrivé à 9h20 ce matin. »

  • Règle : « L’horaire de début, c’est 9h. »

  • Conséquence : « J’attends que demain tu sois à l’heure. »

Pas de roman, pas de psychanalyse, pas d’ironie. Trois phrases, et tu passes à autre chose.

3. Le timing fait toute la différence

Un recadrage efficace se fait tout de suite, pas trois semaines après. Attendre, c’est donner le signal que tu tolères. Exemple : un salarié coupe un collègue en réunion. Tu peux intervenir sur-le-champ : « Stop. Ici, chacun termine avant qu’un autre parle. » Court, net, sans débat.

4. Le ton qui change tout

Le fond peut être ferme, mais la forme doit rester neutre. Ni agressif, ni ironique, ni « petit chef ». Règle d’or : ton visage reste calme, ta voix posée, tes mots simples. Plus tu es neutre, plus tu es crédible.

5. Quand ça dérape quand même

Si ton salarié se braque :

  • Ne rentre pas dans le ping-pong.

  • Répète la règle une fois.

  • Coupe court : « On en reparle plus tard si besoin, mais la règle reste la même. »

Tu montres que tu es ouvert au dialogue, mais que le cadre ne bouge pas.

Conclusion

Poser des limites, ce n’est pas être dur, c’est être clair. C’est même une forme de respect : tes salariés savent exactement ce qu’ils peuvent faire ou pas. Et tu gardes ton énergie pour faire tourner la boîte, pas pour arbitrer des disputes d’ados.


Prochain article : comment transformer ces recadrages en règles partagées par toute l’équipe, sans avoir à les répéter 50 fois.

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